• Partie III - Les conséquences sur la société

    Le divorce du point de vue religieux


     

            Dans la société actuelle, le divorce est reconnu par les différentes religions comme une rupture spirituelle telles que : <o:p></o:p>

    - La religion Musulmane : L'islam ne considère pas le divorce comme la rupture d'un sacrement pour la simple et bonne raison qu'il ne considère pas le mariage comme un sacrement, administré par un prêtre pour fondre deux âmes en une seule, mais comme un contrat conclu entre deux personnes consentantes. Dès lors, le divorce s'il est une chose possible, ne doit se produire entre ces deux personnes qu'en dernier recours. Mais si l'islam a rendu possible le divorce, il le considère comme il l'est : quelque chose du dernier recours, quelque chose qui n'est pas agréable, quelque chose qui, lorsque pratiqué abusivement, constitue un problème social.<o:p></o:p>

    - La religion Juive :   Même si elle considère que le mariage doit être une source de bonheur, la religion juive a toujours accepté " la mort d'une vie conjugale «. Elle admet qu'un couple soit amené à divorcer et la Tora prévoit même la procédure de dissolution du mariage, à savoir le divorce religieux.<o:p></o:p>

    - La religion Catholique : Pour les catholiques, le mariage à l’Eglise n’est pas un simple contrat juridique, il crée un lien sacré entre les époux, ce lien engage pour toute la vie. L’Eglise accepte malgré tout  qu’un couple marié religieusement soit amené à se séparer ou même à divorcer. Le fait de vivre séparé de son conjoint n’est pas un péché ni un motif d’exclusion.<o:p></o:p>

    - La religion Orthodoxe : Comme le mariage catholique, le mariage orthodoxe crée un lien éternel entre les époux, ce lien ne peut pas être rompu. Même si elle considère que le mariage unique reste normal, l'Eglise orthodoxe accepte qu'un couple marié religieusement soit amené à divorcer.<o:p></o:p>

    - La religion Protestante : Lorsque, malgré le sérieux de l’engagement du mariage, la discorde s’installe dans un couple, l’Eglise protestante proposera aide et soutien aux époux en vue d’obtenir leur réconciliation. C’est ainsi, qu’ils pourront, s’ils le souhaitent, s’engager dans une démarche pastorale, participer à une thérapie de couple ou encore rencontrer un conseiller conjugal. Et si toutes les tentatives échouent, si la crise est trop profonde, le couple sera amené à se séparer. L’Eglise protestante à ce moment là reconnaît l’échec de l’union et accepte le divorce des époux. Pour autant, les époux divorcés ne seront pas abandonnés, l’Eglise continuera à les accompagner et restera attentive à leurs souffrances. <o:p></o:p>


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