• Le divorce du point de vue religieux


     

            Dans la société actuelle, le divorce est reconnu par les différentes religions comme une rupture spirituelle telles que : <o:p></o:p>

    - La religion Musulmane : L'islam ne considère pas le divorce comme la rupture d'un sacrement pour la simple et bonne raison qu'il ne considère pas le mariage comme un sacrement, administré par un prêtre pour fondre deux âmes en une seule, mais comme un contrat conclu entre deux personnes consentantes. Dès lors, le divorce s'il est une chose possible, ne doit se produire entre ces deux personnes qu'en dernier recours. Mais si l'islam a rendu possible le divorce, il le considère comme il l'est : quelque chose du dernier recours, quelque chose qui n'est pas agréable, quelque chose qui, lorsque pratiqué abusivement, constitue un problème social.<o:p></o:p>

    - La religion Juive :   Même si elle considère que le mariage doit être une source de bonheur, la religion juive a toujours accepté " la mort d'une vie conjugale «. Elle admet qu'un couple soit amené à divorcer et la Tora prévoit même la procédure de dissolution du mariage, à savoir le divorce religieux.<o:p></o:p>

    - La religion Catholique : Pour les catholiques, le mariage à l’Eglise n’est pas un simple contrat juridique, il crée un lien sacré entre les époux, ce lien engage pour toute la vie. L’Eglise accepte malgré tout  qu’un couple marié religieusement soit amené à se séparer ou même à divorcer. Le fait de vivre séparé de son conjoint n’est pas un péché ni un motif d’exclusion.<o:p></o:p>

    - La religion Orthodoxe : Comme le mariage catholique, le mariage orthodoxe crée un lien éternel entre les époux, ce lien ne peut pas être rompu. Même si elle considère que le mariage unique reste normal, l'Eglise orthodoxe accepte qu'un couple marié religieusement soit amené à divorcer.<o:p></o:p>

    - La religion Protestante : Lorsque, malgré le sérieux de l’engagement du mariage, la discorde s’installe dans un couple, l’Eglise protestante proposera aide et soutien aux époux en vue d’obtenir leur réconciliation. C’est ainsi, qu’ils pourront, s’ils le souhaitent, s’engager dans une démarche pastorale, participer à une thérapie de couple ou encore rencontrer un conseiller conjugal. Et si toutes les tentatives échouent, si la crise est trop profonde, le couple sera amené à se séparer. L’Eglise protestante à ce moment là reconnaît l’échec de l’union et accepte le divorce des époux. Pour autant, les époux divorcés ne seront pas abandonnés, l’Eglise continuera à les accompagner et restera attentive à leurs souffrances. <o:p></o:p>


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  • La place du père dans le divorce

     

          



                        Le père possède la plupart du temps la position la moins "confortable" dans les divorces.

           En effet, on peut voir de nos jours que 94 % des prestations compensatoire sont payées  par l'époux, et que seuls  9% des enfants sont confiés au père.
    Des associations essaient de lutter contre cette forme d’inégalité, tels que Pères-Exclus, SOSPAPA, ou encore Justice PAPA. On sait aussi grâce à une étude faite en 1994 que 34% des enfants séparés d'au moins un parent ne voient plus jamais leur père.
    On peut donc en déduire que la place du père en cas de divorce est considérée comme minime.

        Grâce à Mr DESNOUVEAUX,  membre de l'association SOS PAPA, nous savons que globalement, pour l'ensemble des pères divorcés, un enfant de 2 ans est confié dans 5 % des cas au père, et  un enfant de plus de 15 ans dans 20 % des cas. On apprend aussi que les époux sont condamnés aux torts dans les 4/5 des divorces pour faute.

        Pour Antoine Leenhardt , président de l’association Condition masculine, « un père qui n’a pas l’autorité parentale est un père au rabais , il est obligé de demander une autorisation à son ex-épouse pour accomplir les actes les plus courants , et tout cela dans des situations de conflits et dans un climat de crise ».

        La plupart des pères voient leurs situations économiques fragilisées, car la plupart du temps les ex-épouses sont mères au foyer.

        Les  associations citées auparavant, pensent qu’aujourd’hui la société étant quasiment égalitaire entre hommes et femmes, il faudrait que ce soit la même chose en ce qui concerne la garde des enfants.

        Face à ces inégalités, elles proposent des solutions telles que l’apparition d’une médiation familiale. Le médiateur devrait aider les parents à trouver un consensus dans le respect et l’intérêt de l’enfant.

      


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    Conséquence sur l'investissement scolaire de l'enfant

     

     
                L'étude de Nathalie BLANPAIN pour la DREES (Ministère du Travail et de la Santé) nous  apprend que le destin scolaire d'un enfant de parents divorcés est semblable à celui d'un enfant orphelin, et être orphelin avant 20 ans est plus souvent associé à une moindre réussite scolaire.

    Les enfants du divorce ont plus de difficultés scolaires que les enfants issus de couple non divorcés (36% pour les enfants dont les parents sont divorcés et 29% pour les non divorcés) <o:p></o:p>

    Ces enfants sont plus touchés par des troubles qui vont se manifester sous forme d’agressivité à l’école.<o:p></o:p>

    Par contre, d’après Le Monde 6% des enfants de divorcés vont présentés un surinvestissement scolaire. Ils vont vouloir être un enfant modèle, stable et discret. Ces petits adultes peuvent oublier les jeux, et être plus sérieux que les autres, et donc rentrer plus rapidement dans le monde adulte. Ces comportements sont dits comme dus à l’inquiétude et à la culpabilité : ces enfants ne veulent avoir aucun reproche, ne pas être mêlés à la séparation de leurs parents.

    La plupart du temps, cette minorité d’enfants de divorcés va reproduire une situation familiale semblable à celle qu’ils ont vécue.<o:p></o:p>


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  •  Conséquences psychologiques sur l'enfant

     

           

     Des chercheurs de Stockholm ont comparé 65 085 enfants issus de familles monoparentales à 921 257 élevés dans un modèle traditionnelle. Leur étude a porté sur 8 ans, de 1991 à 1999.<o:p></o:p>

    D’après ces chercheurs, la monoparentalité défavorise les enfants. Les enfants de divorcés subissent souvent de nombreux troubles caractériels (violence, fugue), dûs au fait qu’ils changent de statut social, d’environnement humain, et de rapport intrafamiliaux, ils sont plus exposés à différents problèmes. <o:p></o:p>

    Les troubles psychologiques tels que les dépressions sont plus nombreux, surtout pendant l’enfance. Parfois, l’enfant reporte l’agressivité que ses parents avaient l’un envers l’autre. Cette agressivité peut se retourner contre lui sous forme d’un comportement suicidaire.  Les adolescents de divorcés se suicident deux fois plus et ont trois fois plus de risque de mourir suite à un excès d’alcool.<o:p></o:p>

    Il y a une vingtaine d’années, ces difficultés se ressentaient surtout à l’école où ils étaient vus comme différents des autres élèves et intriguaient leurs camarades. Se sentant menacer, ils pouvaient devenir plus agressifs. Par contre, aujourd'hui étant plus nombreux, il est plus facile pour eux de s'intégrer.<o:p></o:p>

    Par ailleurs, certains enfants vont se sentir coupables d’avoir provoquer le divorce de leurs parents et vont éprouver de la honte et de la culpabilité. Ceux qui blâment leurs parents peuvent ressentir de la colère.<o:p></o:p>

    De plus, quand il y a divorce dans un couple, un des parents est obligé de quitter le domicile familial. Cela crée un manque chez l’enfant qui a peur que l’autre adulte s’en aille.<o:p></o:p>

    On peut aussi évoquer le fait que le manque de ressource du parent seul affecte la santé et le bien être de l'enfant.

    Le divorce n’a donc pas des effets à court terme mais peut influer durablement l’avenir des enfants.<o:p></o:p>


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  •                                                          Principales causes du divorce


      L'adultère reste la première cause du divorce, même si les "tensions familiales" enregistrent une progression importante, selon une étude publiée il y a quelques mois.

      L'infidèlité est citée comme étant la cause principale de 27% des divorces conclus en 2004, contre 29% l'année précédente. Parallèlement, le nombre de divorces causés par des "tensions familiales" a progresé de 11 à 18% au cours de la même période. De même, les abus émotionnels ou physiques ont entraîné 17% des séparations, contre 10% en 2003.

      Cette enquête, réalisée auprès d'avocats spécialisés dans les affaires matrimoniales, révèle également que 53% des divorces surviennent après dix à quinze ans de mariage, et 40% après cinq à dix ans de vie commune.

      Parmi les autres causes de divorce, figurent la crise de la cinquantaine (13%) ou encore la dépendance à l'alcool, au jeu ou au travail (6%), la jalousie, la maladie, la stérilité...


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